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Des cafés, des sorties, et du méta

Lucidiot Réflexions 2023-03-06
Un article qui pourrait rentrer dans trois catégories en même temps.


Dans l'épisode précédent de mes critiques grastronomiques, où j'ai été manger un petit déjeuner chez McDonald's, j'ai mentionné avoir pris un café allongé et je n'ai pas dit quoi que ce soit dessus. Je voulais en parler dans un autre article, car ce café a contribué à quelque chose de plus large.

Un café

J'ai plusieurs fois bu des chocolats chauds ou des frappés du McCafé, mais je n'ai jamais essayé de prendre un café chez McDonald's. Je prends déjà assez rarement des menus, car quitte à presque doubler l'addition, autant avoir un burger en plus que des frites et de l'eau aromatisée avec des bulles. Prendre un café donc, n'en parlons pas. Mais j'étais allé prendre le menu brunch, qui inclut une boisson fraîche et une chaude, donc j'ai pris un café. J'aurais pu prendre le seul thé disponible ou le chocolat chaud, mais depuis que je suis entré dans le monde du travail le café est devenu ma boisson principale.

Je ne bois généralement du café noir que si je veux vraiment boire de la caféine diluée dans de l'eau. J'étais donc parti pour un latte ou un cappucino ce jour-là, car je voulais une boisson chaude, pas seulement de la caféine. Mais puisque toutes les options contenant du lait n'étaient plus disponibles, je me suis rabattu sur un choix un peu au hasard, donc un café allongé, autrement dit un espresso dilué dans de l'eau.

Bien que je n'aie pas testé une bien grande variété de cafés, il faut noter que je bois régulièrement des espressos sans ajouter de sucre sur mon lieu de travail, où la machine à café à 2 000 € est nourrie de grains de café bio, donc ce n'est pas non plus comme si j'étais habitué à des cafés Starbucks avec 1% de café et 99% de crème et de sucre. J'ai quand même trouvé ce café allongé incroyablement amer. C'était probablement un des cafés les plus amers que j'aie bu. J'ai eu 4 sachets de sucre et je les ai tous utilisés puis ajouté du lait sorti de mon frigo, avant de pouvoir le boire, et ce n'était pas encore très bon.

Je n'ai aucune expérience sur la variabilité du goût du café chez McDonald's puisque je n'ai fait qu'un seul test. Je n'exclus pas la possibilité qu'un très mauvais café soit juste un symptôme des nombreux problèmes que j'ai avec le McDo particulier où je vais habituellement, dont j'ai parlé dans le précédent article. Peut-être que j'essaierai une deuxième fois dans un autre restaurant de la franchise plus tard, mais je le ferai en m'attendant à une mauvaise surprise. Toxique / 4

Un crash

J'avais effectué ce test en décembre 2022. Contrairement à d'autres tests où j'oublie la quasi-totalité de l'expérience à peine 24 heures plus tard, celui-là m'est resté assez fraîchement en tête. Je suppose qu'aller au McDo à une heure inhabituelle, y prendre un petit déjeuner, et avoir une expérience plutôt négative qui contraste avec mon opinion positive du McMuffin Bacon & Beef, font que tout reste un peu plus en mémoire ; ça sort de l'ordinaire.

Je n'ai pas écrit au sujet de ce test en trois bons mois parce que j'étais dans une période que je reconnais maintenant comme le début d'une sorte de burnout, probablement issu de plusieurs facteurs :

J'ai senti plusieurs fois que j'étais surmené, et je sais que j'ai même écrit dans mes carnets qu'il me faudrait sans doute faire quelque chose mais que je ne voyais pas quoi. Tout cela a débordé fin décembre, avec un voyage pour voir la famille qui n'a été décidé que 24 heures avant mon départ, et quelques heures avant ledit départ, une situation extrêmement angoissante parce que j'ai froissé quelqu'un en osant exprimer une opinion sur internet.

J'avais arrêté de faire quoi que ce soit dans tous mes projets, que ce soit écrire du code, faire des recherches, ou écrire des articles, parce que je ne ressentais plus la moindre motivation ou envie de faire quoi que ce soit. J'avais parfois du mal à me motiver à juste boire une boisson chaude, alors que c'est un des moyens les plus simples et efficaces d'avoir une petite dose de positif dans la journée.

Relire ces quelques paragraphes me rappelle un peu les rapports d'enquête sur des accidents de divers moyens de transport que je lis régulièrement, et leur modèle du fromage suisse ; un seul de tous ces facteurs aurait probablement pu être géré et n'aurait pas posé beaucoup de problèmes, mais c'est l'accumulation de tous ces facteurs qui ont fait que je me suis écrasé. Est-ce pour ça que je n'aime pas beaucoup l'emmental ?

J'ai donc commencé 2023 en essayant de recoller les morceaux de ma vie quotidienne, de rétablir un semblant de stabilité.

Une sortie par la sortie

J'ai eu un peu de soutien moral notamment par e-mail, de la part d'amis qui liront probablement cet article. Des interactions assez positives avec des blogueurs que j'ai contacté sur différents sujets, en plus des interactions avec ces amis, m'ont motivé à essayer de repartir un peu sur le bon pied. Début février, sans que je sache vraiment d'où j'ai sorti la motivation de le faire, j'ai lu trois livres en quelques jours. Un peu par chance aussi, d'autres choses se sont passées au travail qui m'ont laissé voir les choses de façon un peu plus optimiste.

Je suis récemment revenu sur Tumblr, sous un pseudonyme que je n'avais jamais utilisé sur d'autres services et que je ne mentionnerai pas. Je voulais expérimenter avec un espace où je suis véritablement anonyme, où je peux temporairement oublier la réalité et juste m'immerser dans des choses qui me plaisent, comme l'esthétique de l'informatique rétro, l'écriture dans des carnets (et pas le dessin ou la peinture, comme c'est souvent trop le cas sur Instagram par exemple), l'esthétique autour du café, etc. J'y ai également croisé quelques blogs qui postent régulièrement des messages assez positifs ou des conseils pour des personnes en burnout ou ayant d'autres troubles.

Parmi les conseils récurrents de ces blogs, il y a des encouragements à manger quelque chose (pour aider les anorexiques), à boire de l'eau, à se reposer sans se dire qu'on gaspille son temps, à méditer, à écrire dans un journal, à aller prendre l'air, etc. Je mange à ma faim et je fais déjà attention à boire de l'eau. J'ai recommencé à écrire dans mon journal après avoir été motivé par des échanges avec une blogueuse américaine. J'ai réessayé la méditation après avoir été encouragé par un ami par e-mail, mais ça me demandait beaucoup d'efforts pour pas tant que ça en retour. J'ai du coup essayé de prendre plus au sérieux le fait d'aller dehors.

Ça fait longtemps que j'essaie de sortir plus régulièrement, mais j'ai beaucoup de problèmes avec le fait de sortir seul et quelques traumatismes qui y sont associés. Quand mes parents parlaient de sortir se promener, ils voulaient plus souvent dire monter dans la voiture, aller dans une zone commerciale et faire des courses. Se promener vraiment dehors, ou visiter quelque chose, était bien plus rare.

Je pense que la plupart des sorties où nous ne rentrions pas dans un magasin étaient dans des vide-greniers, où la foule, le bruit et la quantité de choses à regarder autour de moi, me surchargeaient d'informations et m'empêchaient de faire attention à quoi que ce soit ou de penser. Tout cela se passait tout en devant rester totalement inexpressif, fermé, parce que mes parents ne me comprendraient pas et ne feraient que s'énerver si je demandais de l'aide. Dans un magasin, les néons au plafond, la musique entrecoupée de « ventes flash » par un vendeur beaucoup trop enjoué, les gens et les caddies à contourner, les rayons remplis d'objets colorés, tout le texte à lire pour savoir quel produit est devant moi, son prix, son poids, dans quel rayon je suis, qu'est-ce qui est sur la liste de courses, etc. va aussi me déborder complètement, et il ne me faut pas plus de quelques minutes pour ne plus pouvoir fonctionner.

Donc, avec une surcharge sensorielle facilement atteinte, ma méconnaissance totale du fait de sortir se promener, d'à quel point c'est normal où non, et de comment faire, et d'autres mauvaises expériences dehors que je ne mentionnerai pas et qui comptent certainement dans la définition médicale de traumatisme psychologique, et sortir dehors devient une épreuve.

Et pourtant, j'ai commencé à me sortir littéralement de mes problèmes de 2022. J'ai commencé par juste sortir de chez moi pour aller à la supérette d'à côté, qui est à 200 mètres et pour laquelle le trajet est assez machinal pour moi. Je suis retourné quelques fois au bureau au lieu de ne faire que du télétravail, une dizaine de minutes de marche là aussi assez automatiques. Et puis une après-midi, j'ai compliqué un peu les choses.

J'ai tendance à ne vraiment sortir que pour aller quelque part en particulier, et pas pour simplement aller dehors. Être dehors, dans le sens d'exister là, à l'extérieur, pas en le traitant comme un espace liminal et en voulant le fuir pour un intérieur. J'ai un itinéraire prédéterminé, soit que je connais par cœur soit dont je délègue la responsabilité à OsmAnd, et je le suis en ne me préoccupant que de comment me déplacer le plus efficacement possible, en évitant le regard des autres, en évitant de me faire remarquer, et ne prêtant absolument pas attention à quoi que ce soit qui n'est pas vraiment une information absolument nécessaire au fait de suivre mon itinéraire.

Un samedi, j'ai transformé mon itinéraire de 200 mètres, qui se résume à sortir de chez moi, tourner à gauche, marcher, et arriver, en un itinéraire de 2 200 mètres, en contraignant OsmAnd à me calculer une tonne de détours pour m'obliger à faire le tour d'un quartier et passer par des rues piétonnes et des jardins, des endroits calmes. J'ai toujours un trajet, j'ai toujours une destination, mais je m'oblige à essayer de profiter un peu du trajet. Et ça a fonctionné ; j'ai regardé de l'architecture, j'ai noté des choses à aller voir durant d'autres promenades, et je me suis senti plus à l'aise une fois dans le magasin à faire quelques courses. Dimanche, j'ai refait une sortie, mais cette fois en ayant pour destination un banc, n'importe lequel, dans tous les parcs que j'ai croisé.

Je m'étais remis à faire un suivi d'habitude très très simple dans mon bullet journal pour essayer d'en reprendre un peu, avec pour règle pas plus de 3 choses par jour. Dans mon tableau de la semaine suivante, j'ai remplacé « méditer » par « sortir », à faire quotidiennement.

Un autre café

Quel est donc le lien entre un mauvais café et un énième aspect dérangé de mon existence ? C'est encore du café.

Durant une de mes sorties, je me suis assis sur un banc dans un parc et j'ai sorti mon journal pour écrire. C'est plus difficile que ça en a l'air : il faut sortir, rester assis sur un banc où les gens peuvent m'observer longtemps sans que je ne m'enfuie, être en train de faire autre chose que parler avec quelqu'un d'autre ou utiliser mon téléphone (ce que je considère comme pouvant attirer l'attention), et avoir la tête suffisamment vide malgré ça pour pouvoir avoir le genre d'introspections que je fais dans mon journal. J'ai utilisé l'API Overpass d'OpenStreetMap pour localiser les bancs et tables, j'ai passé une bonne heure à préparer mon sac, à tester des positions que je pourrais adopter en étant assis sur un banc pour écrire confortablement si je n'ai pas la chance d'avoir une table, j'ai écrit en avance dans le journal pour me vider la tête de pensées trop anxieuses.

J'ai fait un très long tour avant de trouver un coin où je me sentais suffisamment bien, surtout parce que du vent s'est installé entre le moment où j'ai vérifié la météo et celui où je suis sorti, mais j'ai réussi. J'ai notamment fait une sorte de « bucket list » de choses que je voudrais pouvoir faire dehors. Pas seulement faire, pouvoir faire, me sentir capable de le faire sereinement. Dans cette liste, il y a notamment des choses inspirées de ce que je vois sur Tumblr : prendre un café et écrire dans un café ou un coffee shop, m'installer à une table dans une bibliothèque pour écrire, aller flâner dans un petit magasin et sortir sans acheter quoi que ce soit, sortir prendre des photos d'architecture en ville, etc. Je peux faire la majorité de ces choses quand je suis avec quelqu'un d'autre, parce que j'arriverai à me dire que je peux déléguer tous les problèmes liés au fait d'être dehors à ceux qui m'accompagnent, mais faire tout ça seul est très compliqué.

Sur le chemin du retour, j'ai vu au loin un McDo qui n'est pas celui que je visite habituellement. Je le connais déjà et j'y suis allé une seule fois. Je sais qu'il a une plus grande salle plus confortable que dans mon McDo habituel. J'ai toujours eu l'impression qu'il était trop loin pour qu'y aller vaille vraiment le coup. Un soir de semaine, je suis sorti en pleine nuit, battant le froid juste pour pouvoir cocher une case dans mon suivi d'habitudes. En me promenant cette fois un peu au hasard, en me disant que je pourrai toujours ouvrir le téléphone pour connaître le trajet du retour, j'ai remarqué un trajet qui pourrait être beaucoup plus direct que je ne le pensais pour rejoindre ce McDo.

J'avais fait toutes ces sorties en travaillant un peu étape par étape, en m'habituant doucement à des choses pour pouvoir m'attaquer à d'autres (sortir, regarder autour de moi, m'arrêter et regarder, m'assoir et regarder, m'assoir et écrire, sortir sans itinéraire, etc.), et je me suis dit que je pourrais commencer à m'habituer à manger ou boire seul en salle dans un endroit que je connais mieux avant d'essayer d'aller prendre un café. Au McDo, je peux commander en ligne ou à la borne, donc je peux m'habituer à manger en salle avant d'essayer d'oser demander quelque chose à un être humain dans ladite salle.

J'ai noté le trajet plus court sur la carte, estimé que je pourrais peut-être même le faire pendant une pause de midi en me pressant un peu, et j'ai essayé le lendemain. J'ai mangé de bons vieux Royal Bacon et Royal Cheese, accompagnés d'un latte. Le voilà, l'autre café.

Ce restaurant est plus moderne que le McDo habituel, et semble beaucoup moins plein en heure de pointe. Les employés blaguaient un peu en cuisine et semblaient faire des choses efficacement. J'avais même l'impression que les clients étaient plus efficaces eux aussi ; pas de numéros de commande hurlés à répétition jusqu'à ce que quelqu'un se réveille, ou d'employé qui tourne autour de la salle 15 fois pour trouver devant qui poser le plateau. J'avais environ 10 minutes de trajet de plus que la normale, mais j'ai été servi en moins de cinq minutes.

Le Royal Bacon avait un bon goût de bacon, quelque chose dont je doute toujours pour tous les burgers au bacon de toutes les marques. Le Royal Cheese était pas mal, même si j'aurais préféré plus de goût de cheddar comme dans un Double ou Triple Cheese. Et le latte était bien plus agréable que le café allongé ; j'ai seulement ajouté un sachet de sucre, et pas quatre, parce que je voulais une boisson sucrée et pas parce que je voulais éliminer un mauvais goût.

Ce repas m'a rappelé tout un tas d'expériences plus positives que j'ai déjà eu. Par exemple, entre fin 2017 et début 2018, une bonne partie de mes tests de burger sur ce blog ont été faites en quittant le campus à 11h et en allant dans un McDo à un bon kilomètre de là, où je pouvais tester un burger dans une salle quasiment vide avant l'heure de pointe. Je n'avais pas autant de problèmes à sortir à cette époque-là. Je mets donc à ce restaurant une note de Merci / 11. Un merci pour les bons souvenirs, pour le fait de m'aider à essayer de vivre un poil plus normalement, et de me donner une alternative pour manger des burgers de McDo. Ce McDo va devenir mon nouveau McDo habituel, et je n'irai plus du tout à l'ancien.

Pour ce qui est du latte, je mettrai un Pas mal / 7. Je n'ai pas encore été boire des lattes ou d'autres boissons chaudes dans des cafés donc je n'ai pas beaucoup de références, mais c'était une boisson chaude tout à fait correcte. Je n'en ai pas gardé beaucoup de souvenirs particuliers donc elle n'était pas non plus exceptionnelle, mais j'en reprendrai volontiers quand même. Je réessaierai peut-être une dernière fois le café allongé dans cet autre restaurant pour voir si le problème vient vraiment du café ou du restaurant.

Relativiser mes critiques

Ces tests de café me font constater que je ne connais vraiment pas grand chose au café. Je regarde depuis quelques temps les vidéos de James Hoffmann, un fou du café qui je trouve rend le café plus accessible et compréhensible et que j'ai connu via Hames Joffmann, une chaîne parodique avec un humour que j'aime beaucoup. J'y apprends un peu comment il décrit les cafés, et on m'y a fait découvrir une vidéo qu'il a fait il y a quelques années sur le perfectionnisme comme l'ennemi du « assez bien » dans le fait de goûter du café.

Il y a quelques jours, quelque chose a changé du jour au lendemain dans le café que je bois habituellement au bureau. Après avoir constaté dans une gorgée un goût bizarre, j'ai essayé de goûter plus attentivement, de prêter attention au café. Un peu comme quand je prête attention au goût d'un burger, que j'en note les ingrédients que je sens, etc. pour pouvoir en écrire un roman ici. Ce café avait des notes particulières qui ont instinctivement mis dans ma tête l'image d'un bourgeon. Ça avait une sorte de goût de pas encore mûr. Je n'ai pas encore pu mener mon enquête et savoir si les grains de café ont changé d'une quelconque manière, et mon vocabulaire n'est pas très développé pour décrire du café, donc on restera à ça.

J'ai repensé à la vidéo de James Hoffmann. Le café est juste un peu moins bon que d'habitude ; mais moins bon que très bon, ce n'est pas horrible. Si je cherche vraiment une boisson réconfortante, je pourrai toujours rajouter un peu de sucre ou de lait. Et ce café me donne l'opportunité d'évaluer un peu mieux la vraie qualité du café habituel et de découvrir mes goûts : est-il juste « bon » selon mon propre goût, ou exceptionnel, ou banal ? Si je me mets à tester d'autres cafés, j'essaierai de garder cette approche d'apprentissage en tête pour ne pas tomber dans du snobisme lié au café.

Peut-être que j'ai aussi un problème similaire avec les burgers. Avant d'avoir mangé du Burger King, j'étais un grand fan du Long Bacon de Quick, mais maintenant que j'ai été gâté de bacon chez BK je réalise qu'un burger sauce bacon est bien différent. Voilà quelque chose d'intéressant pour mieux évaluer d'autres burgers plus tard, surtout pour parler de ceux médiocres.

Remonter la pente

Ces sorties ont déclenché un petit projet qui mérite plusieurs articles, projet qui pourrait ensuite amener à encore d'autres choses. Je vais publier cet article environ une semaine après l'avoir écrit, pour me donner un peu de marge pour peut-être recommencer à publier avec un bon rythme, car j'ai pas mal de trucs en attente, dont parler de ce nouveau projet. Je suis dans une semaine de congés, la première de l'année, et ce projet et d'autres choses m'ont aidé à sortir plus loin et à profiter un peu plus de ces congés. C'est un peu un effet boule de neige.

Les dizaines d'autres activités que j'aimerais faire ou que je faisais avant cette fin d'année chaotique ne sont pas abandonnées, seulement en pause pour quand je retrouverai un peu de motivation à jouer avec. Peut-être que cet effet boule de neige finira par atteindre ça aussi. Je veux seulement me donner du temps pour que ces activités soient à nouveau des jeux et pas des obligations, essayer un peu de toucher de l'herbe et de réduire, ou peut-être supprimer, toute pression que je me mets en les faisant. Je viens de penser à un petit quelque chose pour m'aider dans ce sens :

$ mysql brainshit <<<"SELECT content FROM blog UNION ALL SELECT content FROM folder" | wc -w                         
346399

Cet article fait 4003 mots. Il y a donc quelque part dans cet article le 350 000ème mot publié sur Brainshit. On peut estimer la taille moyenne d'un roman à 80 000 mots. Il y a presque quatre romans et demi sur ce blog, dont probablement un entier qui a été écrit juste l'année dernière. Clairement, j'ai publié quelque chose ici. Ça va aller.


Commentaires

LindyMan français , 2023-03-26

Heureux de voir que tu vas mieux! D’anonyme à anonyme, je te souhaite le meilleur

ydreniv, 2023-03-07

C’est chouette de voir que ça va mieux !